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Yzuko Fleend

• Age : 19
• Date de naissance : 16 janvier 1993
• Sexe : M
• Nationalité : anglais
• Orientation sexuelle : bisexuel
• Etudiant ou professeur ? Etudiant

~ Physique :

Yzuko... On peut en dire long sur lui, autant que l'on peut se réduire à 2 lignes.

C'est un garçon, bien évidemment. Il mesure un 1 mètre 82 et est plutôt grand, mais l'assume bien, et il est de groupe sanguin B+. Lorsqu'on le voit de loin, on remarque inévitablement ses cheveux. De leurs couleur naturelle rouges ternes, qu'il tient de sa mère, jamais coiffés donc toujours en bataille, ils sont prolongés par deux longues mais fines tresses (que l'on ne voit pas sur l'image) qui partent de sa nuque pour finir dans le bas de son dos. Sa chevelure est souvent sujet de moquerie, c'est d'ailleurs pour cela qu'il a quitté son ancienne école... Des mèches rouges lui cachent son front de manière inégale, ainsi que la moitié de son œil droit. Celui-ci, second trait physique que l'on remarque chez lui est, en plus des mèches, recouvert par un bandeau noir charbon, et plutôt rarement découvert, encore moins en public. Son unique œil visible est de couleur vert clair, œil qui se pose sur toutes choses, intéressante ou non. Il a un nez plutôt fin. Ses habits, comme ses cheveux, sont étranges, et ne sont pas à la mode. Yzuko est un jeune homme qui n'aime pas être habillé à la mode. Ses vêtements sont souvent en noir, rouge et blanc, et il ne sort jamais sans ses gants rouges, délimités au poignet par une bordure blanche. Ce jeune homme a d'ailleurs de belles mains. Fine, presque anguleuses, elles savent bien jouer de la guitare. Il a aussi une boucle d'oreille en anneau argenté au lobe de l'oreille droite, ainsi qu'un tatouage de tête de mort noire dans le bas du dos, seules peu de personnes le savent... Son plus grand défaut: sa bouche. Non pas qu'elle soit moche, déformée, trop charnue ou au contraire trop mince, mais elle ne sourit quasiment jamais de joie. Bien sur, les plaisirs simple mais cruels, comme la moquerie ou la taquinerie, le font sourire comme pour tout le monde, mais un sourire joyeux, détendu et apaisé, non. Pas de cela chez lui.

Ravi le cœur pur qui saura étirer ces minces lippes dans un ultime sourire...

~ Moral :

Yzuko était un jeune homme qui avait pris son indépendance très jeune et il savait donc se débrouiller sans ses parents. Pas très sociable, il ne se liait pas facilement d'amitié avec les gens, leur trouvant toujours des défauts. Trop ceci, trop cela... Non pas qu'il était prétentieux et se trouvait parfait, au contraire il faisait plutôt partie de la minorité pessimiste de cette planète et il ne s'aimait pas beaucoup. En plus de cela, il ne cherchait pas le contact lui-même, même s'il n'envoyait pas paître les autres qui venaient à sa rencontre. Il avait néanmoins réussi à trouver deux personnes qui le supportaient, comme il disait, mais son déménagement lui a fait perdre de vue les jeunes hommes Henry et Ludovic. Yzuko aimait bien taquiner les autres. Ce n'est pas très sympa, mais c'était son seul moyen de taper l'incruste. Issus d'une famille de niveau plutôt moyen, il n'était pas du tout attiré par l'argent, et d'ailleurs il l'utilisait beaucoup pour acheter des mangas ou payer sa connexion internet. Oui, chacun ses défauts, le jeune homme était un otaku mordu d'internet. En plus de cela, Yzuko, Yzu' de son surnom, ne souriait presque jamais de joie. Pourquoi? Car il était très rare qu'il éprouve de la joie par telle ou telle chose. À part ces quelques qualités et défauts, Yzuko est quelqu'un de tout ce qu'il y a de plus normal.

To be or not to be, that's the question...

~ Histoire :

Un jour froid d'hiver, un p'tit gars naquit dans une famille. Famille d'un niveau plutôt moyen, il était petit frère d'un jeune fille qui avait déjà 7 ans, et qui jouait très bien du violon. Il vécu une enfance que l'on pourrait aisément qualifier d'heureuse, partagé entre l'amour que ses parents et sa grande soeur lui portait, le basket grâce à la tête de plus qu'il avait par rapport à ses camarades de classe, ainsi que le piano, domaine ou il excellait, et l'école, où là il n'était pas très bon.
À la fin du primaire, la relation de ses parents empirait. Elle empirait dangereusement même. Trop dangereusement. La veille de sa rentrée en sixième, ce fut sa grande soeur qui vint le réveiller, pas ses parents. Au petit déjeuner, Yzuko n'avait toujours pas vu ses parents. Il se décida à demander à sa soeur.
-Malika, où ils sont papa et maman?
Grosse gêne, sa soeur n'avait pas pipée mot depuis le réveil et ne comptait pas en dire plus.
-Grande soeur? Ils sont où? Il s dorment encore ?
-... Oui, oui c'est ça, ils dorment encore.
-Mais qui c'est qui va m'amener à l'école alors? Je veux qu'ils soient là moi! Je vais être perdu! Je...
Il n'eut pas le temps d'en dire plus, sa grande soeur le coupa net.
-Ta gueule.
Gros blanc. Malika se leva, renversant sa chaise au passage, et s'enferma dans sa chambre. C'était la premiere fois qu'elle parlait à son frère sur ce ton. Ce dernier se leva et alla à l'école à pied, où il arriva une bonne demi-heure en retard. Il passa sa journée comme en transe, et en rentrant le soir, à pied aussi, des policiers étaient postés devant sa maison. Un vieil homme s'approcha de Yzuko. Il employa un ton qu'il espérait réconfortant.
-Yzuko Fleend, c'est bien ça ?
-Ou... Oui.
-Suis-moi, je t'emmène avec ta soeur dans un endroit où il fait bon vivre.
Yzuko le suivit sans grande réticence, et il passa alors les quatre années de son collège dans un orphelinat, à se questionner sur ses parents.
Arrivée au lycée. Il passa ses premières années tranquilles, malgré les moqueries sur sa couleur de cheveux, qu'il tenait de sa mère. En terminale, il commença à faire des petits boulots pour payer ses cours de piano, car l'orphelinat, qu'il appelait la prison, ne voulait plus les lui payer. En fin de terminale, il réussit à passer le bac, malheureusement pour lui il avait eu de meilleur résultats qu'un chef de bande de voyous qui le détestait, alors il lui creva l'oeil droit. Il passa deux longs mois à l'hôpital. À la sortie, il entrait à la fac, et à la fin de sa première année, sa soeur vint lui parler. C'était la première fois depuis sa rentrée de sixième.
-Yzuko... Vient, il faut que je te montre quelque chose.
Yzuko la suivit, ils arrivèrent dans un cimetière, et sa soeur se posta devant deux tombes.
-C'est là.

Deux mois plus tard, le 29 février 2012, Yzuko Fleend arrivait à l'internat Atari.
Sur la tombe, deux noms:

Rébécca et Eric Fleend. Dans un élan de folie, Eric avait tué sa femme et s'était suicidé par la suite, la nuit du 14 septembre.



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